
Dans les années 1930, la revue photographique Regards consacre plusieurs reportages aux petites gens de Paris : clochards de la Seine, « féodaux » des Halles, habitants de Belleville, ou encore gamins de Montmartre et de « Ménil'muche ».
Parmi les toutes premières revues à livrer de longs reportages en photos, Regards, d'inspiration communiste, s'est très souvent intéressée à la capitale. Et en particulier à ses recoins inaperçus, loin des clichés touristiques. Pour la première fois dans la presse française, le magazine va ainsi photographier abondamment le petit peuple de Paris.
Le 2 février 1934, le journaliste et écrivain soviétique Ilya Ehrenbourg raconte dans Regards « son » Paris. Il décrit avec poésie les abords de la Seine et l'ambiance si particulière de ce refuge un peu en-dessous de la ville :
« Tout commence par les escaliers ; sur les marches dorment des miséreux. Ils dorment sur les pierres c...
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